Les températures chaudes se font de plus en plus rares en fin d’été. Par contre, même par temps plus frais, il est important de demeurer vigilant quant à votre niveau d’hydratation lors de la pratique de sports d’endurance.
D’ailleurs, lorsqu’on parle de sports d’endurance, on pense souvent d’emblée à la déshydratation. Toutefois, une grande partie des malaises observés lors de courses de longue distance est au contraire due à une surhydratation!
Le fait de boire trop d’eau lors d’une course (surhydratation) peut mener à ce que l’on appelle l’hyponatrémie, c’est-à-dire une diminution de la quantité de sodium dans le sang. Cette pathologie peut mener à un malaise, une confusion, des nausées et vomissements, et dans les cas extrêmes mener au coma. Pour éviter ces symptômes, il est conseillé de boire uniquement lorsque vous avez soif, et non en prévention de la soif. En cas d’hyponatrémie, il est important d’éviter l’ingestion de liquide et de consommer du sel.
Une problématique que l’on rencontre fréquemment avec la pratique de sports d’endurance, surtout l’été, est le coup de chaleur. Il s’agit d’une augmentation de la température corporelle qui peut entraîner des symptômes semblables à l’hyponatrémie. Pour aider à prévenir le coup de chaleur, il faut s’assurer de se rafraîchir lorsqu’on a très chaud. Bien sûr, boire peut être important (si on ressent la soif), mais d’utiliser de l’eau pour s’asperger la tête et le corps pendant l’activité est un moyen bien plus efficace d’abaisser la température du corps.
Donc, en résumé, lors de la pratique de sport d’endurance, on boit lorsqu’on a soif et on s’asperge d’eau lorsqu’on a chaud!
Pour quelles autres problématiques croyez-vous qu’il faut être vigilant lors d’une course de longue distance?