L’incontinence urinaire chez la femme

Trop souvent, il est véhiculé que les fuites urinaires sont normales, surtout en vieillissant ou après une grossesse, et bien non. Le fait d’avoir des fuites urinaires ne devrait  jamais être considéré comme une normale.

Il ne faut pas non plus stigmatiser cette problématique, une femme sur trois souffrira d’incontinence urinaire dans sa vie. Par contre, c’est une problématique qui se traite et même se prévient.

L’incontinence urinaire peut se présenter de différentes manières, que se soit de petites fuites en toussant, l’incapacité de se retenir en ouvrant un robinet ou encore en reprenant la course à pied.

Ce qu’il faut savoir c’est que l’incontinence n’est pas une maladie en soi mais un symptôme qui résulte d’une problématique physiologique soit : faiblesse des muscles du plancher pelvien, difficulté de coordination (contracter les muscles du plancher pelvien au bon moment, habitudes journalières, maladie neurologique (ex : sclérose en plaque)).

Les traitements de l’incontinence urinaire chez la femme

Dans une salle prévue à cet effet, la physiothérapeute en rééducation périnéale effectuera une évaluation complète. Elle déterminera alors le type d’incontinence ainsi que les causes de la difficulté ou de l’incapacité à retenir l’urine.

Par la suite, elle proposera un plan de traitement spécifique à la condition, en fonction de qui aura été trouvé lors de l’examen. Les traitements peuvent inclure un journal mictionnel, l’entraînement de la vessie, certains exercices enseignés, des techniques de thérapie manuelle et des conseils et de l’éducation, afin d’améliorer le contrôle sur les mictions.

La physiothérapie est donc le traitement de première ligne de l’incontinence urinaire.